27 mai 2009
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" Autrefois, je pensais qu'il fallait écrire avec des cailloux blancs afin de pouvoir retrouver son chemin. Aujourd'hui, je vois qu'un peu de mie de pain suffit et qu'il faut avancer dans l'obscurité en se servant des traces confuses laissées dans la forêt, de ce qui reste de lumière et si je vois, comme aujourd'hui, la lampe de la maison de l'ogre, je suis content car elle éclaire cette page où je parviendrai peut-être à faire apparaitre la plus intime des écritures, celles de nos grands prédateurs. "
Un roman magnifique...Très beau billet de F Balestas, ici
oui, boulevard de l'espérance...
A noter : l'illustration de couverture (que l'on distingue peut être mal ici) ... superbe, qui est un pastel de l'auteur...Quel plaisir par ailleurs de lire les publications Actes Sud : format, beauté des couverture, qualité du papier...