Au creux de ton regard, s’immisce l’ironie,
Cette vipère rusée aux sifflements stridents,
Qui s’infiltrent en rampant aux creux de ces deux puits,
Que ta bouche narquoise révèle méchamment.
Le silence habituel s’assoit entre nous deux.
Jadis un imposteur, il ne nous gène plus guère,
Absorbant sans broncher l’eau trouble que nos yeux
Dispersent en fines perles dans la lourdeur de l’air.
Le calme de mes mains t’enlève le bonheur
De dévorer mes peurs, de voler mes faiblesses.
Mon visage impassible fermé sous ma pâleur,
J’ai su vaincre mon mal, surmonter ma détresse.
De piquantes remarques en rires sarcastiques,
L’habile forgeron de la méchanceté
A su durcir le sable en de solides briques,
…De la fragilité à la sérénité.