VOUS VOUS ASSEYEZ sur la première marche, la poussière se soulève, vous la rabattez de la paume, des deux paumes bien à plat sur la pierre, brûlante, rugueuse. Les cloches, trop près, traversent votre ventre. Mamée, Mamée. Elles scandent son prénom. Ma...
Deux hommes détruits par la guerre - savoir ou dire quelle guerre, la nommer, c'est à la fois important et sans conséquence- deux hommes à la porte d'eux-mêmes, deux hommes auxquels on a enlevé jusqu'à la possibilité de fuir... Il y a d’abord Kateb, l’immigré...
Je fais suite à un récent billet de Holly pour vous donner à lire l'un des textes de ce très grand poète, l'un de mes préférés, mais il y en a tant... Dans les transports Moi qui fait ce trajet Les yeux fermés, Distrait par un décret Sans intérêt, J'ai...
Au pied du sapin (le gros bonhomme rouge a terminé sa tournée chez nous avec une semaine de retard, du coup on a fait la fête deux fois ce week-end ...grosse fatigue !) Pas de bouquin Ouiiinnnnn Mais mais mais mais mais mais mais ... Le grand Higelin...
Le Murmure a un an ! Qui l'eut cru ? Sûrement pas moi ! J'en profite ce soir pour vous remercier collectivement, vous qui prenez le temps de me lire et de m'envoyer parfois un petit mot, comme un clin d'oeil, vous qui me lisez en silence, (ce que je fais...
Je ne connais que deux chanteuses capables de transcender mes moments de joie ou de tristesse : Barbara et Jeanne Cherhal. Quand j’ai découvert la p’tite Miss par hasard au printemps 2004, ce fut un véritable coup de cœur. Immédiat. J’ai écouté « Douze...
Scotchée (peut être pas le terme le plus approprié pour évoquer Les Gommes, quoique), oui scotchée, donc, par l’intrigue rondement menée de ce polar (ou non-polar, difficile en fait de mettre une étiquette à un tel roman) où se confondent victime, meurtrier,...
« Mickey-la-Torche » est une plongée drôle et cruelle dans le vif d'une sorte de Cro-Magnon d'aujourd'hui, hissé à travers des générations de déclassés. Sa vocation est d’être le gardien de ce qui est menacé de disparition. Frustré par un emploi à temps...
Eclat de lecture ... ...Ce qui me faisait peur, c'était pas qu'on entende mes deux gamins se foutre dessus, non, ce qui me faisait peur c'était toute cette violence qu'ils avaient retenue et qu'ils pouvaient plus garder. ils l'ont bouclée en s'envoyant...
La nuit tombe et...pas moyen de s'endormir ...Russell a beau se tourner, se retourner, ôter son pyjama ou compter les étoiles ...Rien à faire. Alors, flanqué de son bonnet de nuit qui épouse les méandres de ses pensées ( tantôt en zig-zag, tantôt mou)...
Deux gros colis pour moi aujourd'hui ...(Ca sentait comme un petit air de nostalgie quand jadis, dans ma petite librairie au pied du Mont Blanc, je déballais les cartons de nouveautés/offices...Ah le bonheur des libraires...!) Ca ne parait pas comme ça,...
Le café de l’Excelsior – Philippe Claudel Maîtresse - Valérie Martin Les Ogres du Gange - Philippe Cavalier Trois livres ce midi dans ma boîte aux lettres…Quel plaisir !!! Voici donc la première sélection du Prix des lecteurs du Livre de Poche 2007 :...
SEMBLANT DE BONHEUR « …Bonheur court, bonheur feint, bonheur vite défunt… » Jeanne CHERHAL « Sad love song » Il est des livres à peine refermés qui exalte l’envie de jeter quelques mots sur une feuille blanche. C’est ce que je fis cette nuit là, à plus...
Sur l’autre rive de ce petit livre, j’ai fermé les yeux. Sous mes paupières mi-closes, tandis que vacillaient les vestiges d’une lumière blanche, j’ai vu peu à peu apparaître un dessin à l’estompe en demi-teintes violines. L’image d’un petit café de la...
Pour moi ce fut l'écriture, cette chose si mystérieuse qui vient ou ne vient pas ...au moment précis où...ou bien pas du tout. Mais ne vient jamais "tout seul", qu'on se le dise car beaucoup le croient encore... Soudain une fenêtre s'ouvre au ciel de...
L’Inde du Nord à la fin des années 1990. Le narrateur, journaliste aspirant écrivain, et sa femme, Fizz, partagent, depuis quinze ans, une intense passion, très sensuelle, très charnelle. Jusqu’au jour où, restaurant leur maison accrochée aux contreforts...
De Sylvie Testud, je ne connaissais que son interprétation de la jeune française expatriée dans une entreprise au Pays du Soleil levant, interprétation si remarquable qu’elle m’avait illico presto poussé à découvrir le roman dont le film est tiré : Stupeur...
Ce week-end, c'était l'inauguration du tramway au Mans... L'occasion pour moi d'une petite ballade dans la ville qui m'a vu grandir, le prétexte à une petite tournée des ...oui bon d'accord ...librairies ...Thuard, Doucet, jadis Plurielle (ah James Tanneau,...
" Dans l'hébétude des longues sieste paludéennes il fait si chaud que les mouches aussi se reposent. Au bout des bras exsangues et poilus pendent des romans crasseux, des deux côtés des lits, toujours dépareillés les romans, la moitié des feuilles manquent...
À quelques mois d'intervalle, la vie m'a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d'un enfant pour ses parents, celle d'une jeune femme pour ses enfants et son mari. Quelqu'un m'a dit alors : tu es écrivain, pourquoi...
Sur le Pont Mirabeau, Je l’ai vu se pencher, Frêles comme des roseaux Ses mains se sont posées Dans l’anfractuosité Du parapet bleuté Sous l’infime lumière D’antiques lampadaires. Me voilà mes amies, J’ai quitté mon habit Pour rejoindre sans bruit Votre...
Les Basses Gachères se font belles… Une fête s’y prépare en secret… Quand les souvenirs, les mots posés sur le papier et le présent se mêlent… Même cérémonie qu’ ici : La grande tente familiale s’est retrouvée étalée sur le sol, piquets d’un côté, toiles...
J’évoquais hier France Inter et Patricia Martin. Ce matin je me suis réveillée avec sa voix qui, comme chaque jour de la semaine, me berce de ses inflexions fraîches et gaies le temps d’une petite demi-heure, tandis que l’esprit oscille dans cet état...
Et bien voilà ! Comme quoi il faut toujours se méfier des quatrièmes de couverture...Je m'étais gardé ce roman pour la fin, très alléchée par le thème (spiritualité contre argent-roi) mais je suis franchement très déçue. L'histoire est plate et l'écriture...
Il fait beau et on est samedi. Deux choses si rares ensemble en ces contrées humides du nord de la Loire, surtout en mars. Mais Bashung est mort depuis une semaine et il flotte dans l’air matinal de ce samedi ensoleillé comme un jeu de mots qui sonne...